Je connais mal la série de jeux (je n’avais pas de PS2 à l’époque) mais la série m’a donné envie d’essayer au moins l’original.
Le parallèle avec la crise des réfugiés et la politique internationale des US dans la série n’était pas inintéressant mais j’avoue avoir trouvé le traitement un peu maladroit. À voir ce qu’ils vont en faire dans la saison 2…
Je trouve que le design de Lady dans la série la fait ressembler à l’héroïne du jeu Oni de Bungie, je me demande si c’est intentionnel…
Pour l'aspect politique de la série je trouve comme toi le trait assez grossier, mais face à l'absurdité de la situation réelle... La subtilité est-elle encore possible / pertinente ? Mais j'espère tout de même qu'ils vont pouvoir aller plus loin et nous surprendre davantage avec la saison 2 !
Quant au parallèle avec l'héroïne du jeu Oni, je t'avoue que je ne connaissais pas du tout ce titre Bungie ! Et en effet, elles semblent partager de nombreuses similitudes. Le jeu Bungie étant sorti en 2001, et le personnage de Lady étant apparu dans DMC3 en 2005, il est possible que les artistes Capcom aient été inspirés, même si je trouve que Lady est un personnage au design très "Hideki Kamiya" (créateur de DMC, Bayonetta, etc.) !
Vu et globalement bien aimé. Rien de transcendant mais ça fait le taf. J’ai bien aimé la vibe animé de 2000. Avec de l’animation frénétique. L’ost aussi de cette époque. Assez marrant de réécouter ces groupes.
Je n’en attendais rien et c’est une bonne surprise. J’ai tjs la comparaison avec le travail de Adi Shankar sur Les premières saisons de Castlevania. Donc bonne surprise.
Bien aimé les refs à l’univers Capcom. Dans les designs des armures des soldats, j’y ait vu Captain Commando. 😀
Il y a un élément qui m’a surpris. Il n’y a pas de fan service ou de plans graveleux de Lady. Elle n’est pas sexualisé.
Bref curieux de la S2 (pour le Cliff) mais pas plus excité que ça. Faudrait que je revois la série de 2006. Je n’ai plus aucun souvenirs.
Pour l'article j'ai regardé quelques épisodes de la série 2007 qui est beaucoup plus gothique et propose un rythme très différent, dans le sens... posé / lent (jusqu'à l'absurde, genre : zoom au ralenti sur un visage sans expression ni animation pendant ce qui m'a semblé être une éternité !).
Mais surtout, elle possède le style "Madhouse" des années 90/2000 et on pourrait croire son Dante échappé de Vampire Hunter D Bloodlust !
Bref, une série sympa quoique "vieillote", très différente de cette nouvelle version Netflix (et c'est tant mieux) ;-)
La représentation du Dante sale gosse de DMC 3 (qui je le rappelle est un préquelle) m'a fait grandement plaisir, mais cette version avait fortement divisé les joueurs à l'époque, division encore existante aujourd'hui.
J'ai eu du mal avec la réécriture de Lady, j'aimais beaucoup son histoire dans la saga originale, ici c'est pas sa plus forte présence à l'écran qui m'a gêné, mais le fait que toute sa backstory avec laquelle je l'ai connue a été balayée d'un simple revers de la main.
Les joueurs et spectateurs attentifs sauront reconnaître nombre de détails au niveau de la modélisation des divers Démons que Dante affronte.
En parlant des Démons, le traitement qui a été fait des Enfers et des Démons est une réinterprétation de l'univers qu'à titre perso j'ai adoré, le twist apporté autour de cela offre une relecture particulièrement intéressante de l'univers.
Pour le double twist final, j'avoue que celui sur Terre m'a fait cracher mon café, tandis que celui en Enfer était téléscopé depuis plusieurs épisodes pour qui connait la licence.
En tout cas, hâte de voir la suite et comment ça sera rattrapé pour cette fin ^^
Tu soulèves un excellent point ! Non seulement il est difficile d'adapter une série culte comme Devil May Cry, mais en plus, en l'adaptant tu t'exposes aux perceptions contrastées des différents épisodes et donc aux critiques de fans n'attendant pas forcément la même chose d'une adaptation animée ! Ce qui rajoute une couche de complexité supplémentaire...
Et encore je n'ai pas soulevé toutes les pierres sur tout ça XD
Étant un grand fan de la licence, retrouver pas mal de démons iconiques m'a fait plaisir, mais disons que la présence de certains d'entre eux peut grandement questionner, notamment Cavaliere Angelo (le démon chevalier) qui est normalement créé par Urizen dans DMC 5 pour servir de prison à Trish (le vrai love interest de Dante) à partir de ses traumas du temps où Vergil était Nelo Angelo (contrôlé par Mundus dans DMC 1).
Le gros souci de cette adaptation était de pouvoir plaire au plus grand nombre, je pense que le pari est réussi, mais les fans de la licence auront de quoi grincer des dents ou se poser de nombreuses questions pour le coup, comme j'ai dit, le choix de choisir le Dante de DMC 3 est pour moi un bon choix quand on veut se concentrer sur la jeunesse du personnage, mais son côté sale gosse exacerbé avait pas mal fait gueuler de joueurs à l'époque, et donc risque aussi de faire gueuler aujourd'hui.
Etant passablement critique des séries, surtout adaptées, j'étais tout de même enthousiaste de voir celle-ci arriver (et avec quelle OST !). Je n'ai fait qu'un seul Devil May Cry (le 3) et me suis avalé une rétrospective ludique sur la série avant et... le moins que l'on puisse dire c'est que le pari est réussi ! Même les libertés prises avec le matériel de base sont bien fichues (le rôle de Lady qui s'étoffe drastiquement ne peut choquer personne, c'est largement plus intéressant qu'une potiche ET cela n'a pas été fait en crachant sur le concept de base puisque son (sur)nom a une origine référencée au jeu) ce qui est rarissime.
Mon seul exemple de réussite analogue ce serait Hadès (ou Baldur's Gate 3) qui était blindé de "modernisations" par rapport aux mythes classiques mais qui savaient les rendre 1/ cohérentes et 2/ respectueuses. On est ici loin de créateurs qui haïssent la série de jeux de base et ça se sent (comme dans Castlevania Nocturne d'ailleurs). Et c'est bien amené, original, frais.
Personnellement, je suis triste de voir que l'appui autour de ces questions d'inclusivité etc ait rendu certains allergiques à toute tentative de réinterprétation (et donc un peu con). Je ne suis clairement pas le plus progressiste de la bande, mais tout ce que je demande c'est du respect pour le travail/matériel antérieur, comme ici ou dans Hadès. Je n'ai absolument rien à redire sur l'écriture de Lady, ni sur l'analogie sur les questions de migrations car elles sont cohérentes et absolument pas lourdes (la conclusion pour les démons mineurs n'est pas si progressiste que cela d'ailleurs, ni la réaction de Vergil dans son introduction). Il s'agit d'un des rares exemples où l'on ne sent pas que la production est un prétexte pour glisser un message plus qu'un projet artistique de divertissement.
C'était une extraordinaire première saison, sans prétention, avec beaucoup de style et des paris d'adaptations cohérents. J'ai adoré de la première à la dernière minute.
Merci pour cet avis développé ! Intéressant le parallèle dressé avec Hadès (l'un de mes jeux préférés !) et j'abonde également dans ton sens quant à l'évidence de la passion des auteurs de la série animée pour les jeux vidéo Capcom. Le fait qu'une nouvelle génération ayant grandi avec le jeu vidéo prenne aujourd'hui les rennes de ces productions permet à mon sens de transcender quelque peu la dimension évidemment commerciale de ces adaptations. Raison pour laquelle j'apprécie aussi que la série prenne des libertés avec les jeux ! Je suis vraiment curieux de voir comment la série va évoluer, une saison 2 ayant déjà été confirmée par Netflix !
Merci de cette réponse. Effectivement, je suis toujours renversé par la meastria avec laquelle Hadès, en modernisant le lore de la mythologie grecque, a réussi le tour de force de traiter de toutes les nouvelles problématiques dans l'air du temps (inclusivité, masculinité toxique, famille recomposée, diversité des attirances...) avec un respect et un soin qui dépassent l'entendement.
Hadès (le personnage) en bout de course, n'est pas qu'un père tyrannique et violent, c'est aussi quelqu'un qui souffre d'une éternité de gestion d'un coin lugubre du monde sans la reconnaissance du reste du panthéon, et de la disparition de sa femme.
Achille et sa relation à Patrocle m'a estomaqué car c'est l'une des interprétations connues mais mineure (sauf erreur de ma part) de son mythe, de sa colère, etc. absolument superbement distillé, avec respect.
Thésée représenté en coquille vide de démonstration musclée parfaitement vain et vaniteux : j'approuve ! Si on connait le sort réservé par ses soins à Ariane ou Phèdre, on voit le trait d'union entre les deux...
Etc etc, c'est crédible MÊME pour des gens qui connaissent sur le bout des doigts ces légendes ! On peut voir la même chose pour Kaamelott dans un autre registre avec le mythe arthurien (le fait qu'Excalibut scintille dix fois plus avec Perceval, c'est cohérent).
Je ne comprends pas comment avec l'existence de ce type d'œuvre, on ne se retrouve pas avec plus de Devil May Cry saison 1 ou de Castlevania Nocturne. Sans doute parce que connaître et apprécier les matériaux d'origine prend du temps incompressible, même avec beaucoup d'argent.
Hadès est une masterclass dans son interprétation de la mythologie grecque mais aussi la manière dont il déroule son scénario et étoffe ses personnages entre deux runs... Rencontres fortuites au détour d'un couloir ; conversations saisies au vol ; persos croisés aléatoirement pendant un run ; les échanges avec Hadès lorsqu'on lui fait face en fin de run avant de le croiser à nouveau dans le Hub ; les "quêtes secondaires" menant à la résolution d'intrigues amoureuses dans lesquelles on peut ou non jouer un rôle... Tout est tissé avec une finesse et une élégance folle pour un récit qui se compose de "briques" empilées de manière aléatoire. Personnellement j'ai adoré développer la relation entre Orphée et Eurydice (et ces chansons !!!) ;-)
Oui j'ai regardé Onimusha ! Qui m'a globalement laissé de marbre. J'ai été perpétuellement dérangé par la modélisation de Toshiro Mifune, je n'aime pas la direction artistique, mais la noirceur du scénario m'a agréablement surpris. Du coup, j'ai quand même regardé jusqu'au bout, ce qui n'était pas gagné au départ ;-)
Curieux d'avoir ton avis sur Devil May Cry ! Tout le monde ne va pas accrocher ! ;-)
Tout pareil que toi pour Onimusha. Le Cell Shadi g j’ai du mal et ça passe que très rarement en animation pour moi. Par exemple Blue Eye Samurai, j’ai très vite décroché.
Rien à voir, mais moi non plus, le discord, je n'y vois pas d'intérêt. D'une manière générale, je ne comprend pas l'intérêt de discussions éphémères et non accessibles sur discord alors qu'un simple forum permet une recherche et un accès aux échanges permanents dans le tps.
Je connais mal la série de jeux (je n’avais pas de PS2 à l’époque) mais la série m’a donné envie d’essayer au moins l’original.
Le parallèle avec la crise des réfugiés et la politique internationale des US dans la série n’était pas inintéressant mais j’avoue avoir trouvé le traitement un peu maladroit. À voir ce qu’ils vont en faire dans la saison 2…
Je trouve que le design de Lady dans la série la fait ressembler à l’héroïne du jeu Oni de Bungie, je me demande si c’est intentionnel…
Pour l'aspect politique de la série je trouve comme toi le trait assez grossier, mais face à l'absurdité de la situation réelle... La subtilité est-elle encore possible / pertinente ? Mais j'espère tout de même qu'ils vont pouvoir aller plus loin et nous surprendre davantage avec la saison 2 !
Quant au parallèle avec l'héroïne du jeu Oni, je t'avoue que je ne connaissais pas du tout ce titre Bungie ! Et en effet, elles semblent partager de nombreuses similitudes. Le jeu Bungie étant sorti en 2001, et le personnage de Lady étant apparu dans DMC3 en 2005, il est possible que les artistes Capcom aient été inspirés, même si je trouve que Lady est un personnage au design très "Hideki Kamiya" (créateur de DMC, Bayonetta, etc.) !
Vu et globalement bien aimé. Rien de transcendant mais ça fait le taf. J’ai bien aimé la vibe animé de 2000. Avec de l’animation frénétique. L’ost aussi de cette époque. Assez marrant de réécouter ces groupes.
Je n’en attendais rien et c’est une bonne surprise. J’ai tjs la comparaison avec le travail de Adi Shankar sur Les premières saisons de Castlevania. Donc bonne surprise.
Bien aimé les refs à l’univers Capcom. Dans les designs des armures des soldats, j’y ait vu Captain Commando. 😀
Il y a un élément qui m’a surpris. Il n’y a pas de fan service ou de plans graveleux de Lady. Elle n’est pas sexualisé.
Bref curieux de la S2 (pour le Cliff) mais pas plus excité que ça. Faudrait que je revois la série de 2006. Je n’ai plus aucun souvenirs.
Pour l'article j'ai regardé quelques épisodes de la série 2007 qui est beaucoup plus gothique et propose un rythme très différent, dans le sens... posé / lent (jusqu'à l'absurde, genre : zoom au ralenti sur un visage sans expression ni animation pendant ce qui m'a semblé être une éternité !).
Mais surtout, elle possède le style "Madhouse" des années 90/2000 et on pourrait croire son Dante échappé de Vampire Hunter D Bloodlust !
Bref, une série sympa quoique "vieillote", très différente de cette nouvelle version Netflix (et c'est tant mieux) ;-)
En dehors de la fin, j'ai apprécié la série.
La représentation du Dante sale gosse de DMC 3 (qui je le rappelle est un préquelle) m'a fait grandement plaisir, mais cette version avait fortement divisé les joueurs à l'époque, division encore existante aujourd'hui.
J'ai eu du mal avec la réécriture de Lady, j'aimais beaucoup son histoire dans la saga originale, ici c'est pas sa plus forte présence à l'écran qui m'a gêné, mais le fait que toute sa backstory avec laquelle je l'ai connue a été balayée d'un simple revers de la main.
Les joueurs et spectateurs attentifs sauront reconnaître nombre de détails au niveau de la modélisation des divers Démons que Dante affronte.
En parlant des Démons, le traitement qui a été fait des Enfers et des Démons est une réinterprétation de l'univers qu'à titre perso j'ai adoré, le twist apporté autour de cela offre une relecture particulièrement intéressante de l'univers.
Pour le double twist final, j'avoue que celui sur Terre m'a fait cracher mon café, tandis que celui en Enfer était téléscopé depuis plusieurs épisodes pour qui connait la licence.
En tout cas, hâte de voir la suite et comment ça sera rattrapé pour cette fin ^^
Tu soulèves un excellent point ! Non seulement il est difficile d'adapter une série culte comme Devil May Cry, mais en plus, en l'adaptant tu t'exposes aux perceptions contrastées des différents épisodes et donc aux critiques de fans n'attendant pas forcément la même chose d'une adaptation animée ! Ce qui rajoute une couche de complexité supplémentaire...
Et encore je n'ai pas soulevé toutes les pierres sur tout ça XD
Étant un grand fan de la licence, retrouver pas mal de démons iconiques m'a fait plaisir, mais disons que la présence de certains d'entre eux peut grandement questionner, notamment Cavaliere Angelo (le démon chevalier) qui est normalement créé par Urizen dans DMC 5 pour servir de prison à Trish (le vrai love interest de Dante) à partir de ses traumas du temps où Vergil était Nelo Angelo (contrôlé par Mundus dans DMC 1).
Le gros souci de cette adaptation était de pouvoir plaire au plus grand nombre, je pense que le pari est réussi, mais les fans de la licence auront de quoi grincer des dents ou se poser de nombreuses questions pour le coup, comme j'ai dit, le choix de choisir le Dante de DMC 3 est pour moi un bon choix quand on veut se concentrer sur la jeunesse du personnage, mais son côté sale gosse exacerbé avait pas mal fait gueuler de joueurs à l'époque, et donc risque aussi de faire gueuler aujourd'hui.
Etant passablement critique des séries, surtout adaptées, j'étais tout de même enthousiaste de voir celle-ci arriver (et avec quelle OST !). Je n'ai fait qu'un seul Devil May Cry (le 3) et me suis avalé une rétrospective ludique sur la série avant et... le moins que l'on puisse dire c'est que le pari est réussi ! Même les libertés prises avec le matériel de base sont bien fichues (le rôle de Lady qui s'étoffe drastiquement ne peut choquer personne, c'est largement plus intéressant qu'une potiche ET cela n'a pas été fait en crachant sur le concept de base puisque son (sur)nom a une origine référencée au jeu) ce qui est rarissime.
Mon seul exemple de réussite analogue ce serait Hadès (ou Baldur's Gate 3) qui était blindé de "modernisations" par rapport aux mythes classiques mais qui savaient les rendre 1/ cohérentes et 2/ respectueuses. On est ici loin de créateurs qui haïssent la série de jeux de base et ça se sent (comme dans Castlevania Nocturne d'ailleurs). Et c'est bien amené, original, frais.
Personnellement, je suis triste de voir que l'appui autour de ces questions d'inclusivité etc ait rendu certains allergiques à toute tentative de réinterprétation (et donc un peu con). Je ne suis clairement pas le plus progressiste de la bande, mais tout ce que je demande c'est du respect pour le travail/matériel antérieur, comme ici ou dans Hadès. Je n'ai absolument rien à redire sur l'écriture de Lady, ni sur l'analogie sur les questions de migrations car elles sont cohérentes et absolument pas lourdes (la conclusion pour les démons mineurs n'est pas si progressiste que cela d'ailleurs, ni la réaction de Vergil dans son introduction). Il s'agit d'un des rares exemples où l'on ne sent pas que la production est un prétexte pour glisser un message plus qu'un projet artistique de divertissement.
C'était une extraordinaire première saison, sans prétention, avec beaucoup de style et des paris d'adaptations cohérents. J'ai adoré de la première à la dernière minute.
ET LIMP BIZKIT ! <3
Merci pour cet avis développé ! Intéressant le parallèle dressé avec Hadès (l'un de mes jeux préférés !) et j'abonde également dans ton sens quant à l'évidence de la passion des auteurs de la série animée pour les jeux vidéo Capcom. Le fait qu'une nouvelle génération ayant grandi avec le jeu vidéo prenne aujourd'hui les rennes de ces productions permet à mon sens de transcender quelque peu la dimension évidemment commerciale de ces adaptations. Raison pour laquelle j'apprécie aussi que la série prenne des libertés avec les jeux ! Je suis vraiment curieux de voir comment la série va évoluer, une saison 2 ayant déjà été confirmée par Netflix !
Merci de cette réponse. Effectivement, je suis toujours renversé par la meastria avec laquelle Hadès, en modernisant le lore de la mythologie grecque, a réussi le tour de force de traiter de toutes les nouvelles problématiques dans l'air du temps (inclusivité, masculinité toxique, famille recomposée, diversité des attirances...) avec un respect et un soin qui dépassent l'entendement.
Hadès (le personnage) en bout de course, n'est pas qu'un père tyrannique et violent, c'est aussi quelqu'un qui souffre d'une éternité de gestion d'un coin lugubre du monde sans la reconnaissance du reste du panthéon, et de la disparition de sa femme.
Achille et sa relation à Patrocle m'a estomaqué car c'est l'une des interprétations connues mais mineure (sauf erreur de ma part) de son mythe, de sa colère, etc. absolument superbement distillé, avec respect.
Thésée représenté en coquille vide de démonstration musclée parfaitement vain et vaniteux : j'approuve ! Si on connait le sort réservé par ses soins à Ariane ou Phèdre, on voit le trait d'union entre les deux...
Etc etc, c'est crédible MÊME pour des gens qui connaissent sur le bout des doigts ces légendes ! On peut voir la même chose pour Kaamelott dans un autre registre avec le mythe arthurien (le fait qu'Excalibut scintille dix fois plus avec Perceval, c'est cohérent).
Je ne comprends pas comment avec l'existence de ce type d'œuvre, on ne se retrouve pas avec plus de Devil May Cry saison 1 ou de Castlevania Nocturne. Sans doute parce que connaître et apprécier les matériaux d'origine prend du temps incompressible, même avec beaucoup d'argent.
Hadès est une masterclass dans son interprétation de la mythologie grecque mais aussi la manière dont il déroule son scénario et étoffe ses personnages entre deux runs... Rencontres fortuites au détour d'un couloir ; conversations saisies au vol ; persos croisés aléatoirement pendant un run ; les échanges avec Hadès lorsqu'on lui fait face en fin de run avant de le croiser à nouveau dans le Hub ; les "quêtes secondaires" menant à la résolution d'intrigues amoureuses dans lesquelles on peut ou non jouer un rôle... Tout est tissé avec une finesse et une élégance folle pour un récit qui se compose de "briques" empilées de manière aléatoire. Personnellement j'ai adoré développer la relation entre Orphée et Eurydice (et ces chansons !!!) ;-)
Je like par principe mais la lecture se fera plus tard car je viens à l’instant de lancer l’épisode 1. 😀
Sachant que c’est Adi Shankar derrière, ça ne me rassure pas des masses. Bah oui Castlevania (du moins la S1) ne m’a pas du tout plu.
Mais bon toujours laisser une chance et c’est Capcom derrière donc bon.
Je repasse par ici, après le visionnage de la série. 😀
Truc qui n’a rien à voir mais avais-tu regarder Onimusha sur Netflix ?
Oui j'ai regardé Onimusha ! Qui m'a globalement laissé de marbre. J'ai été perpétuellement dérangé par la modélisation de Toshiro Mifune, je n'aime pas la direction artistique, mais la noirceur du scénario m'a agréablement surpris. Du coup, j'ai quand même regardé jusqu'au bout, ce qui n'était pas gagné au départ ;-)
Curieux d'avoir ton avis sur Devil May Cry ! Tout le monde ne va pas accrocher ! ;-)
Tout pareil que toi pour Onimusha. Le Cell Shadi g j’ai du mal et ça passe que très rarement en animation pour moi. Par exemple Blue Eye Samurai, j’ai très vite décroché.
Rien à voir, mais moi non plus, le discord, je n'y vois pas d'intérêt. D'une manière générale, je ne comprend pas l'intérêt de discussions éphémères et non accessibles sur discord alors qu'un simple forum permet une recherche et un accès aux échanges permanents dans le tps.