L’interview d’Alex Pilot pour son projet de film DEMO m’a replongé (avec délice et effroi) à l’époque de l’Amiga et mes débuts dans la presse jeu vidéo.
Effectivement je suis de cette génération à avoir pu lire Gen4 et découvrir la micro des années 80 : du commodore 64 à K7 puis le CPC 6128 et enfin l’amiga. Ma révélation la demoscene et protracker. Cette passion existe toujours. J’ai d’ailleurs monté avec un ami un site et un podcast demoscene. Même s’il ne reste plus aujourd’hui que le podcast. Le site et toute ses interviews, demo anthologie et autres a disparu suite à une hack. Et bien sûr pas de sauvegarde fiable :(
Bref tout ça pour dire que l’amiga est pour moi LA machine. Cela représente parfaitement cet âge d’or du jeu vidéo. Des prods de dingue, une némésis avec le ST. De mec complètement passionnés comme on l’a aujourd’hui dans le jeu indé.
Clairement cette période me manque. Même si j’avoue que les coup-party c’était pas terrible mais à l’époque la scène cracktro était aussi impressionnante. Bref je pourrai en parler des heures.
Pour ceux que ça intéresse rétro games LTD vont sortir un clone de l’A1200 en 2026
Merci pour tous ces liens ! Je vais écouter ton podcast :)
Petite question en passant (j'en profite comme tu es un spécialiste de l'Amiga !) : tu avais craqué pour le "Mini Amiga 500" à sa sortie ? C'est bien ? Tu vas te prendre le "Mini A1200" qui a été annoncé il y a quelques mois et dont les préco vont débuter en novembre ?
J'ai beau avoir encore les machines d'époque chez moi. On a beau se voiler la face tot ou tard, elles seront HS. Je suis assez friand de la marque Retro games LTS, j'ai pris le C64 mini et le C64 maxi. J'ai pris le Spectrum aussi, car c'est une machine que je ne trouvais pas à un prix décent d'occasion. Je ne l'ai pas eu à l'époque. La version de Retro Games offre meme le clavier gomme. :)
Cela me permet de découvrir également les très bons homebrew sur ce support.
Pour en revenir à ta question oui, j'ai effectivement pris le Mini A500 et je lui ai installé une "distribution" AGS (https://www.amigagameselector.co.uk/) dessus afin de bénéficier d'un vrai workbench avec des soft et également d'avoir une énorme sélection de jeux et démos au format WHDLoad (offre la possibilité d'installer des jeux amiga/demos sur un disque dur alors que ce n'était pas possible d'origine).
Grâce à ça j'ai pu brancher mon A500 mini à droite à gauche sans avoir peur de le transporter comme l'un de mes amiga. C'est une belle alternative toutefois, je n'aime pas la manette de type CD 32 pour jouer. Je branche donc une manette type joystick à la place.
J'attends effectivement la préco du A1200 rien que pour le fait qu'il est pris le temps de porter "The Settlers II" dessus. C'était une frustration pour moi à l'époque de ne pas l'avoir sur Amiga. J'avais tellement poncé le premier épisode seul ou en duo.
Et retrouver un vrai clavier sera sympa également, car sur le A500 passé par le clavier virtuel était contraignant.
Dans le meme style de hardware alternatif, je te conseille également le systeme Evercade. C'est top, cela te permet d'avoir des cartouches de jeux indé ou des jeux arcade à un prix correct (25€) https://evercade.co.uk/
Merci beaucoup pour ta longue réponse et toutes ces précisions ! Je vais surveiller cet Amiga 1200 Mini tel le faucon ;-)
Et je vais également creuser cette histoire d'Evercade, même si je sais que je finirais un jour ou l'autre par craquer pour une petite machine FPGA, la rolls de l'emu à ce qu'il paraît...
Première machine que j'ai eu, c'était une Amiga 500, avec mon père qui a ramené la machine et trois boîtes remplis de disquettes (pas vraiment officielles 👀 mais je devais avoir 8-9 ans à l'époque donc ça me semblait pas anormale)
Je réalisais pas trop encore le jeu vidéo en tant que tel, j'étais juste content de découvrir autant de jeux (avant de passer plus tard à la Megadrive) et j'ai pu découvrir du Bitmap Brothers comme Gods, Xenon 2 ou Speedball 2, du Lucasarts avec Monkey Island (mais trop jeune pour aller au bout) ou des trucs plus obscurs comme Zool ou Les aventures de Moktar (oui oui)
Bref, gros souvenirs sur ça, tout un pan de ma jeunesse là-dedans !
Halala... Les Bitmaps Brothers. Toujours aussi content d'avoir pu récupérer le bouquin de Read Only Memory consacré au studio, aujourd'hui épuisé malheureusement :
Un studio a qui a vraiment osé explorer plein de genres différents pour à chaque fois marquer et surprendre. Je pense à Cadaver par exemple, l'un de mes préférés !
Quant aux Aventures de Moktar : la Zoubida... Ton commentaire m'a amené à en parler de le prochain podcast ! Le jeu m'avait marqué à l'époque !!
Speedball 2 j'adorais le style graphique et le côté sportif SF sans trop comprendre les refs à l'époque (trop jeune), mais Xenon 2 m'avait marqué, et surtout Gods et The Chaos Engine, qui avait une esthétique assez marquante pour le gamin que j'étais
Les jeux Bitmap Brothers étaient clairement spectaculaires visuellement, le studio possédait une vraie identité visuelle :-)
Et Gods m'avait énormément marqué également, tout comme Chaos Engine et Speedball 2 (l'un de mes favoris pour les aprèm multi aux côtés de Sensible Soccer et Stunt Car Racer en réseau). Quant à Xenon 2... Il justifiait à lui tout seul les "trainers" pour obtenir des vies infinies !
Qu'est ce que ça fait plaisir ! Voir toutes ces forces vives se cristalliser autour du projet d'Alex, en parler et ou y participer, c'est comme la formation d'un Genkidama mais en vrai ! Super content que vous ayez eu l'excellente idée d'y consacrer ce numéro spécial de Pixel bento (mais j'imagine sans mal que ça relevait d'une évidence pour vous).
Mes souvenirs des années 90 se mélangent tellement c'était une période folle pour le jv, du début à la fin ! Cette effervescence tranchait beaucoup avec la déconsidération pour ce média au sein de ma famille. Raison pour laquelle au début je jouais surtout chez un pote équipé d'un Atari ST. Fasciné tant par les graphismes que par les musiques (et "bruitages" comme je disais à l'époque). J'étais aussi impressionné par la quantité de disquettes de jeu dont il disposait. Je n'ai en revanche eu qu'une seule fois l'occasion de voir un Amiga tourner (sans avoir pu l'essayer, j'étais cependant tout aussi fasciné par cette machine de jeu).
D'un autre côté, avoir une console à la maison était quasi mission impossible. (Je me demande si je ne vous ai pas déjà raconté cette histoire mais bon). Il m'aura fallu attendre jusqu'en 1994 (une éternité à baver devant les pubs tv de jeu vidéo) pour avoir ma propre machine et encore, ce n'était pas grâce à moi !
Ma soeur jumelle a réussi à faire céder mes parents (là où j'avais échoué plusieurs fois) en les mettant devant l'injustice de la situation: Ils avaient en effet accepté de lui offrir un vélo alors pourquoi me refuser une Super NES ? Je me souviens encore de la réponse de mon père: un "On verra" inespéré qui a finalement abouti à l'achat d'un Bundle SNES + Super Mario All Stars + Super Mario world. Ce jour là, j'ai mis ma soeur sur un piédestal !
mes rockstars ces années là étaient Peter Molyneux, Sid Meier et David Braben ! J'ai bavé pendant des mois sur le test de "Battlecruiser 3000 AD" (que je voyais comme un elite en plus ambitieux, et qui était développé sous la houlette Derek Smart, transfuge de GameTek je crois, et en bisbille avec Braben), pour finir par recevoir le jeu à Noël, y passer 2h sans rien comprendre à ce qu'il fallait faire, ni sans savoir si le jeu bugait ou si je m'y prenait mal. Les années 90, parfois, c'était aussi ça !
Peter Molyneux était définitivement l'une des personnalités préférées du JV à l'époque. Déjà, parce que j'étais un fan ABSOLU de Populous (et Powermonger), ensuite parce que je me rappelle vivement de ses présentations de jeu en avant-première dans la rédac de Gen4, comme celle de Magic Carpet, où le gars te donnait l'impression de découvrir le meilleur jeu de tous les temps (excellent vendeur ce Peter, Microsoft l'a bien compris par la suite). Et puis ce Dungeon Keeper quand même... la hype, le pitch, l'humour anglais !
Battlecruiser 3000 AD ne me dit rien du tout mais je suis intrigué du coup ! :-)
Une époque et des machines je n'ai fatalement pas connus moi-même, étant né en 91. Mais on sent à quel point toute cette époque a été marquante et déterminante pour énormément de monde : les créateurs, les testeurs et les joueurs.
Et même si on ne fait pas partie de la même génération, je suis quand même heureux d'avoir connu cet âge d'or des magazines de mon époque (que j'ai continué de feuilleter jusqu'en 2014 !). Ma première démo doit dater de 1999, sans lassitude je me baladais dans la maison gigantesque de Toy Story 2 et faisais en boucle le peu de courses proposées dans Crash Team Racing.
Après avoir dévoré la biographie de Marcus sortie récemment, un nouveau retour dans le passé bienvenu et intéressant. Merci Thierry !
J'adore le titre d'ailleurs : "Payé pour jouer". C'est un truc que l'on m'a tellement sorti à l'époque... Avec parfois le gros sous-entendu : "c'est pas un vrai boulot !" et puis aussi, souvent, une petite pointe d'envie, parce que c'était quand même un boulot de rêve ;-)
Je trouve que contrairement à la SNES par exemple, ou la Mega Drive, il est beaucoup moins facile de jouer aux classiques des ordis 16-bit lorsque l'on n'a pas grandi avec et que l'on s'y intéresserait (et c'est bien dommage...), à moins de vraiment se plonger dans le monde des émulateurs, toujours un poil complexes et assez gourmands en termes de temps.
Oui, j'ai précommandé l'édition collector de la bio de Marcus ! Et selon ses dires, les 1000 exemplaires ont trouvé preneur ^^ Il nous a offert un livre extrêmement fourni - 400 pages ! - et magnifiquement illustré, un très beau travail d'édition :D
Quand je voyais Marcus arpenter les allées de l'E3 il y a vingt ans pour présenter les futurs jeux avec humour et professionnalisme, c'était ça ma définition du boulot de rêve !
Houlà, des souvenirs des années 90. Je vais essayer de faire court mais je ne promets rien.
1990 est l’année où je suis passé à la console. La campagne de pub agressive de Nintendo aura eu raison de mon MSX vieillissant et de plus en plus mal distribué. Et c’est ainsi que la NES fut mienne en décembre, avec le premier CastleVania (excusez du peu). J’étais en 6e et, comme ce sera le cas pendant mes années collège, c’est grâce aux jeux vidéo que je me fis un pote, Sébastien, qui avait une NES lui aussi. Vint alors le temps des prêts de cartouches, de la peur de ne jamais revoir son jeu qui a fini par faire le tour du quartier avant de rentrer sagement à la maison, les premières légendes urbaines, comme souffler dans la cartouche quand elle ne se lance pas ou le mystérieux port situé sous la NES qui alimentait les théories les plus folles (moi, on m’avait dit que c’était pour brancher un câble pour pouvoir jouer avec les jeux Master System lol).
Et puis un jour, je tombe sur Micro Kid’s, animé par Jean-Michel Blottière et je découvre les micros. A partir de là vinrent les premiers magazines, Joystick en particulier, achetés par mon pote, où on découvrait les premiers jeux sur CD-Rom pour PC (comme Dune) et la ludothèque Amiga, ainsi qu’une mystérieuse console appelée Super Famicom (je ne savais pas encore à l’époque que c’était la successeure de la NES). Sans cesser de jouer à la 8-bits de Nintendo, on ne parlait que de l’Amiga 500, on voulait jouer à Apidya, First Samurai, Gods, Fire and Ice, Lemmings, Moktar, Project X, Black Crypt, Ishar, Bargon Attack… A tel point qu’un jour, mon pote m’annonça qu’il venait d’en acheter un… que je n’ai jamais vu. C’était le bobard ultime !
Quand la Super Nintendo est arrivée enfin en France, elle a accaparé toute mon attention, occultant les merveilles du micro. Je lisais tout ce que je trouvais la concernant, attendant fébrilement la fin de l’année, n’ayant plus que son nom à la bouche. Je découvrai, abasourdi, l’existence d’un troisième Zelda au détour d’un test dans Joystick puis Street Fighter II’ dans le café du quartier et appris son portage prochain sur la 16-bits de Nintendo. Je pris de la distance avec mon fieffé menteur et puis, un jour de novembre 92, elle arriva enfin, avec son Street Fighter II !
C’est ce même Street Fighter qui me fit lier d’amitié avec un camarade de classe, Johnny, avec qui je suis encore en contact régulièrement aujourd’hui. Il n’arrivait pas à faire le cheat code pour jouer avec les deux mêmes combattants, alors je lui en fis la démonstration chez moi et après un goûter et quelques parties, il me propose de passer un de ces quatre chez lui et me dit qu’il a… un Amiga 500 ! Pour de vrai cette fois !
Comme la plupart des gens, je pense, l’essentiel de sa ludothèque était composée de disquettes « non officielles », aux titres griffonnés au feutre. C’est ainsi que je me familiarisai avec les « cracktros » et pus enfin m’essayer aux softs de la machine de Commodore : fous rires sur James Pond in Aquatic Games, pétages de plomb sur Treasure Island Dizzy, émerveillements sur Another World et Flashback. Il ne lui manquait que des point-and-click et des dungeon crawlers ; pas de Monkey Island ni de King’s Quest, pas de Dungeon Master ni d’Eye of the Beholder. Mais le charme opérait et si l’Amiga ne supplantait pas la fantastique Super Nintendo, l’esthétique si singulière de ses jeux et ses sonorités caractéristiques ont laissé une empreinte indélébile sur moi, associée indéfectiblement aux années 90.
Je m’arrête là mais je pourrais continuer pendant des heures avec l’arrivée d’un copieur de cartouches SNES et par ce biais la découverte de l’import et du JRPG, l’arrivée de la PlayStation et un peu plus tard de sa puce, mon premier PC et mes premiers pas dans l’émulation (avec le recul, un peu borderline niveau légalité cette adolescence lol).
Merci beaucoup pour ce partage de souvenirs ! ça m'a replongé un peu plus à l'époque Amiga :-)
C'est fou à quel point je connais TOUS les jeux que tu cites... Apidya (shoot avec une abeille), First Samurai (jeu d'action / exploration avec une DA très étonnante, un jeu qui m'avait marqué), Gods (Bitmap Brothers !), Fire and Ice (le Sonic de l'Amiga ? Un jeu techniquement incroyable), Lemmings (classique absolu), Moktar (héhé), Project X (superbe shoot de Team 17), Black Crypt (incroyable Dungeon Master-like, probablement dans mon TOP 15), Ishar (Silmarils !), Bargon Attack (il n'y avait pas une BD du même nom publiée dans MicroNews ?)…
J'ai toujours adoré la série James Pond pour ses parodies, ses couleurs et son approche à la fois décontractée et pleine de secrets du jeu de plates-formes...
Je pense avoir joué à 90% de la logithèque Amiga... en toussant bien sûr...
Effectivement je suis de cette génération à avoir pu lire Gen4 et découvrir la micro des années 80 : du commodore 64 à K7 puis le CPC 6128 et enfin l’amiga. Ma révélation la demoscene et protracker. Cette passion existe toujours. J’ai d’ailleurs monté avec un ami un site et un podcast demoscene. Même s’il ne reste plus aujourd’hui que le podcast. Le site et toute ses interviews, demo anthologie et autres a disparu suite à une hack. Et bien sûr pas de sauvegarde fiable :(
Lien vers le podcast dédié au projet d’Alex
https://bsky.app/profile/jegougou.bsky.social/post/3m342q2wuc22s
Bref tout ça pour dire que l’amiga est pour moi LA machine. Cela représente parfaitement cet âge d’or du jeu vidéo. Des prods de dingue, une némésis avec le ST. De mec complètement passionnés comme on l’a aujourd’hui dans le jeu indé.
Clairement cette période me manque. Même si j’avoue que les coup-party c’était pas terrible mais à l’époque la scène cracktro était aussi impressionnante. Bref je pourrai en parler des heures.
Pour ceux que ça intéresse rétro games LTD vont sortir un clone de l’A1200 en 2026
https://retrogames.biz/news/thea1200-announce/?fbclid=IwRlRTSANqvF1leHRuA2FlbQIxMQABHuCQRGyIPyzNC9Md3xGbayRMB2orK1AggpyU1s2WrpXU7TqD2CAFG7RFB7Eu_aem_c7b4Et5dfu-Yi8JfR_PFHQ
Au plaisir de rediscuter Amiga avec vous
Merci pour tous ces liens ! Je vais écouter ton podcast :)
Petite question en passant (j'en profite comme tu es un spécialiste de l'Amiga !) : tu avais craqué pour le "Mini Amiga 500" à sa sortie ? C'est bien ? Tu vas te prendre le "Mini A1200" qui a été annoncé il y a quelques mois et dont les préco vont débuter en novembre ?
https://www.timeextension.com/news/2025/10/pricing-and-release-date-revealed-for-full-size-amiga-replica-the-a1200
J'ai beau avoir encore les machines d'époque chez moi. On a beau se voiler la face tot ou tard, elles seront HS. Je suis assez friand de la marque Retro games LTS, j'ai pris le C64 mini et le C64 maxi. J'ai pris le Spectrum aussi, car c'est une machine que je ne trouvais pas à un prix décent d'occasion. Je ne l'ai pas eu à l'époque. La version de Retro Games offre meme le clavier gomme. :)
Cela me permet de découvrir également les très bons homebrew sur ce support.
Pour en revenir à ta question oui, j'ai effectivement pris le Mini A500 et je lui ai installé une "distribution" AGS (https://www.amigagameselector.co.uk/) dessus afin de bénéficier d'un vrai workbench avec des soft et également d'avoir une énorme sélection de jeux et démos au format WHDLoad (offre la possibilité d'installer des jeux amiga/demos sur un disque dur alors que ce n'était pas possible d'origine).
Grâce à ça j'ai pu brancher mon A500 mini à droite à gauche sans avoir peur de le transporter comme l'un de mes amiga. C'est une belle alternative toutefois, je n'aime pas la manette de type CD 32 pour jouer. Je branche donc une manette type joystick à la place.
J'attends effectivement la préco du A1200 rien que pour le fait qu'il est pris le temps de porter "The Settlers II" dessus. C'était une frustration pour moi à l'époque de ne pas l'avoir sur Amiga. J'avais tellement poncé le premier épisode seul ou en duo.
Et retrouver un vrai clavier sera sympa également, car sur le A500 passé par le clavier virtuel était contraignant.
Dans le meme style de hardware alternatif, je te conseille également le systeme Evercade. C'est top, cela te permet d'avoir des cartouches de jeux indé ou des jeux arcade à un prix correct (25€) https://evercade.co.uk/
Certes, c'est de l'émulation, mais c'est d'excellente facture. Essaie le jeu cathedral si tu as l'occasion, tu vas l'adoré https://evercade.co.uk/cartridges/alwas-awakening-8-bit-edition-cathedral/
Bref je pourrai t'en parler des heures. J'arrete la mon message est bien assez long :D
Merci beaucoup pour ta longue réponse et toutes ces précisions ! Je vais surveiller cet Amiga 1200 Mini tel le faucon ;-)
Et je vais également creuser cette histoire d'Evercade, même si je sais que je finirais un jour ou l'autre par craquer pour une petite machine FPGA, la rolls de l'emu à ce qu'il paraît...
Première machine que j'ai eu, c'était une Amiga 500, avec mon père qui a ramené la machine et trois boîtes remplis de disquettes (pas vraiment officielles 👀 mais je devais avoir 8-9 ans à l'époque donc ça me semblait pas anormale)
Je réalisais pas trop encore le jeu vidéo en tant que tel, j'étais juste content de découvrir autant de jeux (avant de passer plus tard à la Megadrive) et j'ai pu découvrir du Bitmap Brothers comme Gods, Xenon 2 ou Speedball 2, du Lucasarts avec Monkey Island (mais trop jeune pour aller au bout) ou des trucs plus obscurs comme Zool ou Les aventures de Moktar (oui oui)
Bref, gros souvenirs sur ça, tout un pan de ma jeunesse là-dedans !
Halala... Les Bitmaps Brothers. Toujours aussi content d'avoir pu récupérer le bouquin de Read Only Memory consacré au studio, aujourd'hui épuisé malheureusement :
https://readonlymemory.com/products/the-bitmap-brothers-universe
Un studio a qui a vraiment osé explorer plein de genres différents pour à chaque fois marquer et surprendre. Je pense à Cadaver par exemple, l'un de mes préférés !
Quant aux Aventures de Moktar : la Zoubida... Ton commentaire m'a amené à en parler de le prochain podcast ! Le jeu m'avait marqué à l'époque !!
Ah je crois pas l'avoir testé celui-ci !
Speedball 2 j'adorais le style graphique et le côté sportif SF sans trop comprendre les refs à l'époque (trop jeune), mais Xenon 2 m'avait marqué, et surtout Gods et The Chaos Engine, qui avait une esthétique assez marquante pour le gamin que j'étais
Les jeux Bitmap Brothers étaient clairement spectaculaires visuellement, le studio possédait une vraie identité visuelle :-)
Et Gods m'avait énormément marqué également, tout comme Chaos Engine et Speedball 2 (l'un de mes favoris pour les aprèm multi aux côtés de Sensible Soccer et Stunt Car Racer en réseau). Quant à Xenon 2... Il justifiait à lui tout seul les "trainers" pour obtenir des vies infinies !
Hello !!
Qu'est ce que ça fait plaisir ! Voir toutes ces forces vives se cristalliser autour du projet d'Alex, en parler et ou y participer, c'est comme la formation d'un Genkidama mais en vrai ! Super content que vous ayez eu l'excellente idée d'y consacrer ce numéro spécial de Pixel bento (mais j'imagine sans mal que ça relevait d'une évidence pour vous).
Mes souvenirs des années 90 se mélangent tellement c'était une période folle pour le jv, du début à la fin ! Cette effervescence tranchait beaucoup avec la déconsidération pour ce média au sein de ma famille. Raison pour laquelle au début je jouais surtout chez un pote équipé d'un Atari ST. Fasciné tant par les graphismes que par les musiques (et "bruitages" comme je disais à l'époque). J'étais aussi impressionné par la quantité de disquettes de jeu dont il disposait. Je n'ai en revanche eu qu'une seule fois l'occasion de voir un Amiga tourner (sans avoir pu l'essayer, j'étais cependant tout aussi fasciné par cette machine de jeu).
D'un autre côté, avoir une console à la maison était quasi mission impossible. (Je me demande si je ne vous ai pas déjà raconté cette histoire mais bon). Il m'aura fallu attendre jusqu'en 1994 (une éternité à baver devant les pubs tv de jeu vidéo) pour avoir ma propre machine et encore, ce n'était pas grâce à moi !
Ma soeur jumelle a réussi à faire céder mes parents (là où j'avais échoué plusieurs fois) en les mettant devant l'injustice de la situation: Ils avaient en effet accepté de lui offrir un vélo alors pourquoi me refuser une Super NES ? Je me souviens encore de la réponse de mon père: un "On verra" inespéré qui a finalement abouti à l'achat d'un Bundle SNES + Super Mario All Stars + Super Mario world. Ce jour là, j'ai mis ma soeur sur un piédestal !
Ah oui, tu peux être éternellement reconnaissant à ta soeur !! Quel bundle !
Et merci pour les gentils mots sur le projet d'Alex, je lui ai transféré ;-)
Oh ! Merci beaucoup pour ce transfert !
Le pouvoir de persuasion des femmes.
Que ferait-on sans elles ! (mais il ne faut pas qu'elles le sachent).
mes rockstars ces années là étaient Peter Molyneux, Sid Meier et David Braben ! J'ai bavé pendant des mois sur le test de "Battlecruiser 3000 AD" (que je voyais comme un elite en plus ambitieux, et qui était développé sous la houlette Derek Smart, transfuge de GameTek je crois, et en bisbille avec Braben), pour finir par recevoir le jeu à Noël, y passer 2h sans rien comprendre à ce qu'il fallait faire, ni sans savoir si le jeu bugait ou si je m'y prenait mal. Les années 90, parfois, c'était aussi ça !
Peter Molyneux était définitivement l'une des personnalités préférées du JV à l'époque. Déjà, parce que j'étais un fan ABSOLU de Populous (et Powermonger), ensuite parce que je me rappelle vivement de ses présentations de jeu en avant-première dans la rédac de Gen4, comme celle de Magic Carpet, où le gars te donnait l'impression de découvrir le meilleur jeu de tous les temps (excellent vendeur ce Peter, Microsoft l'a bien compris par la suite). Et puis ce Dungeon Keeper quand même... la hype, le pitch, l'humour anglais !
Battlecruiser 3000 AD ne me dit rien du tout mais je suis intrigué du coup ! :-)
je pense que ça a surtout fait parler au Royaume-Uni.
En France, je me souviens d'une double page en preview dans Gen4 ou Joystick, mais à part ça, pas grand chose...
Une époque et des machines je n'ai fatalement pas connus moi-même, étant né en 91. Mais on sent à quel point toute cette époque a été marquante et déterminante pour énormément de monde : les créateurs, les testeurs et les joueurs.
Et même si on ne fait pas partie de la même génération, je suis quand même heureux d'avoir connu cet âge d'or des magazines de mon époque (que j'ai continué de feuilleter jusqu'en 2014 !). Ma première démo doit dater de 1999, sans lassitude je me baladais dans la maison gigantesque de Toy Story 2 et faisais en boucle le peu de courses proposées dans Crash Team Racing.
Après avoir dévoré la biographie de Marcus sortie récemment, un nouveau retour dans le passé bienvenu et intéressant. Merci Thierry !
Oh c'est vrai que Marcus a sorti sa bio chez Pix'n Love !
https://www.editionspixnlove.com/tous-nos-ouvrages/1211-marcus-paye-pour-jouer-9782371882300.html
J'adore le titre d'ailleurs : "Payé pour jouer". C'est un truc que l'on m'a tellement sorti à l'époque... Avec parfois le gros sous-entendu : "c'est pas un vrai boulot !" et puis aussi, souvent, une petite pointe d'envie, parce que c'était quand même un boulot de rêve ;-)
Je trouve que contrairement à la SNES par exemple, ou la Mega Drive, il est beaucoup moins facile de jouer aux classiques des ordis 16-bit lorsque l'on n'a pas grandi avec et que l'on s'y intéresserait (et c'est bien dommage...), à moins de vraiment se plonger dans le monde des émulateurs, toujours un poil complexes et assez gourmands en termes de temps.
Merci de me lire !
Oui, j'ai précommandé l'édition collector de la bio de Marcus ! Et selon ses dires, les 1000 exemplaires ont trouvé preneur ^^ Il nous a offert un livre extrêmement fourni - 400 pages ! - et magnifiquement illustré, un très beau travail d'édition :D
Quand je voyais Marcus arpenter les allées de l'E3 il y a vingt ans pour présenter les futurs jeux avec humour et professionnalisme, c'était ça ma définition du boulot de rêve !
Houlà, des souvenirs des années 90. Je vais essayer de faire court mais je ne promets rien.
1990 est l’année où je suis passé à la console. La campagne de pub agressive de Nintendo aura eu raison de mon MSX vieillissant et de plus en plus mal distribué. Et c’est ainsi que la NES fut mienne en décembre, avec le premier CastleVania (excusez du peu). J’étais en 6e et, comme ce sera le cas pendant mes années collège, c’est grâce aux jeux vidéo que je me fis un pote, Sébastien, qui avait une NES lui aussi. Vint alors le temps des prêts de cartouches, de la peur de ne jamais revoir son jeu qui a fini par faire le tour du quartier avant de rentrer sagement à la maison, les premières légendes urbaines, comme souffler dans la cartouche quand elle ne se lance pas ou le mystérieux port situé sous la NES qui alimentait les théories les plus folles (moi, on m’avait dit que c’était pour brancher un câble pour pouvoir jouer avec les jeux Master System lol).
Et puis un jour, je tombe sur Micro Kid’s, animé par Jean-Michel Blottière et je découvre les micros. A partir de là vinrent les premiers magazines, Joystick en particulier, achetés par mon pote, où on découvrait les premiers jeux sur CD-Rom pour PC (comme Dune) et la ludothèque Amiga, ainsi qu’une mystérieuse console appelée Super Famicom (je ne savais pas encore à l’époque que c’était la successeure de la NES). Sans cesser de jouer à la 8-bits de Nintendo, on ne parlait que de l’Amiga 500, on voulait jouer à Apidya, First Samurai, Gods, Fire and Ice, Lemmings, Moktar, Project X, Black Crypt, Ishar, Bargon Attack… A tel point qu’un jour, mon pote m’annonça qu’il venait d’en acheter un… que je n’ai jamais vu. C’était le bobard ultime !
Quand la Super Nintendo est arrivée enfin en France, elle a accaparé toute mon attention, occultant les merveilles du micro. Je lisais tout ce que je trouvais la concernant, attendant fébrilement la fin de l’année, n’ayant plus que son nom à la bouche. Je découvrai, abasourdi, l’existence d’un troisième Zelda au détour d’un test dans Joystick puis Street Fighter II’ dans le café du quartier et appris son portage prochain sur la 16-bits de Nintendo. Je pris de la distance avec mon fieffé menteur et puis, un jour de novembre 92, elle arriva enfin, avec son Street Fighter II !
C’est ce même Street Fighter qui me fit lier d’amitié avec un camarade de classe, Johnny, avec qui je suis encore en contact régulièrement aujourd’hui. Il n’arrivait pas à faire le cheat code pour jouer avec les deux mêmes combattants, alors je lui en fis la démonstration chez moi et après un goûter et quelques parties, il me propose de passer un de ces quatre chez lui et me dit qu’il a… un Amiga 500 ! Pour de vrai cette fois !
Comme la plupart des gens, je pense, l’essentiel de sa ludothèque était composée de disquettes « non officielles », aux titres griffonnés au feutre. C’est ainsi que je me familiarisai avec les « cracktros » et pus enfin m’essayer aux softs de la machine de Commodore : fous rires sur James Pond in Aquatic Games, pétages de plomb sur Treasure Island Dizzy, émerveillements sur Another World et Flashback. Il ne lui manquait que des point-and-click et des dungeon crawlers ; pas de Monkey Island ni de King’s Quest, pas de Dungeon Master ni d’Eye of the Beholder. Mais le charme opérait et si l’Amiga ne supplantait pas la fantastique Super Nintendo, l’esthétique si singulière de ses jeux et ses sonorités caractéristiques ont laissé une empreinte indélébile sur moi, associée indéfectiblement aux années 90.
Je m’arrête là mais je pourrais continuer pendant des heures avec l’arrivée d’un copieur de cartouches SNES et par ce biais la découverte de l’import et du JRPG, l’arrivée de la PlayStation et un peu plus tard de sa puce, mon premier PC et mes premiers pas dans l’émulation (avec le recul, un peu borderline niveau légalité cette adolescence lol).
Merci beaucoup pour ce partage de souvenirs ! ça m'a replongé un peu plus à l'époque Amiga :-)
C'est fou à quel point je connais TOUS les jeux que tu cites... Apidya (shoot avec une abeille), First Samurai (jeu d'action / exploration avec une DA très étonnante, un jeu qui m'avait marqué), Gods (Bitmap Brothers !), Fire and Ice (le Sonic de l'Amiga ? Un jeu techniquement incroyable), Lemmings (classique absolu), Moktar (héhé), Project X (superbe shoot de Team 17), Black Crypt (incroyable Dungeon Master-like, probablement dans mon TOP 15), Ishar (Silmarils !), Bargon Attack (il n'y avait pas une BD du même nom publiée dans MicroNews ?)…
J'ai toujours adoré la série James Pond pour ses parodies, ses couleurs et son approche à la fois décontractée et pleine de secrets du jeu de plates-formes...
Je pense avoir joué à 90% de la logithèque Amiga... en toussant bien sûr...