Qu'est-ce qu'un nanar dans le jeu vidéo ? Podcast #49
Une question délicate, subjective, complexe… voire sujette à discorde ! Mais très amusante aussi. Hâte de découvrir vos nanars en commentaires !
Les liens pour écouter et s’abonner au podcast Pixel Bento :
Pixel Bento.fr (pour télécharger l’épisode)
Flux RSS : Copiez-collez le lien dans votre app de podcasts.
Le nanar au cinéma est un plaisir coupable. Un film que l’on sait pertinemment être nul, mais que l’on aime envers et contre tout, bon sens compris.
Dans le jeu vidéo, c’est plus difficile, tant l’investissement en termes de temps et surtout d’argent est différent.
Alors soyez prévenu(e)s ! Avec ce podcast nous allons tenter l’impossible !
créer une nomenclature du nanar dans le jeu vidéo
inventer un mot pour le définir
tenter de rationaliser nos choix par rapport aux “notes” de l’époque
tout en donnant NOS “nanars du JV”, avec des titres susceptibles de provoquer des hululements sauvages et autres cris à l’hérésie ! :p
Nous nous sommes vraiment beaucoup amusés à enregistrer ce numéro #49 et à s’étonner de nos sélections respectives, tout en cherchant à mettre le doigt sur le pouls de ce “genre” auquel un jeu n’appartient (la plupart du temps) que de façon bien involontaire.
Car après tout, si un jeu devient un nanar, c’est aussi, parfois, en dépit des efforts d’équipes de développement contraintes à des plannings intenables ou limitées par des budgets ridicules (quand il s’agit d’accompagner la sortie d’un film par exemple).
Il arrive aussi qu’un jeu soit rattrapé par ses ambitions démesurées, ses errances créatives, ou qu’il soit simplement accueilli de manière très négative par la presse sans que l’on sache trop pourquoi. Mais quelles que soient les raisons de leur appartenance à ce genre, ces titres ont un charme indéniable.
Car pour devenir un nanar, il faut avoir du coeur !
Non ! La vidéo qui suit n’a rien à voir avec le nanar !
Il s’agit simplement d’un des CD dont Marc nous parle pour sa Pause Musicale. Ces derniers sont des albums commémoratifs des musiques de jeux culte Sega (c’est Marc… vous vous attendiez à quoi ?! :p), tels que Sega Rally et Burning Rangers, avec la voix inoubliable de Takenobu Mitsuyoshi.
Vous pouvez trouver plus d’infos sur ces albums sur le site officiel de Wave Master, soit le label d’édition musicale du groupe Sega Sammy.
On passe maintenant aux TAKE, soit les chroniques “solo” du podcast, avec une tonne de photos !
Mais avant l'avalanche de photos, débutons avec la légèreté d’une balle de ping-pong dont les rebonds résonnent à travers le temps, depuis 1985. Et ce, pour le plus grand plaisir d’un petit pingouin, notre fan numéro 1, qui restera pour beaucoup la mascotte de Konami, et définitivement l’un des personnages de jeu les plus adorables des années 80 !
Konami’s Table Tennis est sorti en arcade en 1985 avant d’être adapté (entre autres) sur MSX sous le nom de Konami’s Ping Pong. J’en parle dans le podcast !
On enchaîne maintenant avec 3 photos, issues de la collection personnelle de Nicolas. Pour sa chronique dédiée à la nouvelle série animée Ranma ½, il nous a parlé de son premier contact avec le manga de l’immense Rumiko Takahashi (Lamu ; Juliette, je t'aime ; etc.). C’est avec lui, et d’autres manga comme Dr. Slump, qu’il a réalisé ses premières traductions du japonais vers le français !
Vu l’immense succès du manga dès le début de sa parution fin 1987, Ranma ½ a rapidement été adapté en série animée, en 89, par le studio Deen. Une série rebooté en 2024 par le studio d’animation MAPPA, bien connu pour ses séries Chainsaw Man ou Jujutsu Kaisen.
Si vous écoutez le podcast Pixel Bento depuis longtemps, lisez cette newsletter, ou vous intéressez un peu au Japon de manière générale, vous savez que Nintendo bénéficie au Japon d’un statut unique. Chacune des actions de cet acteur historique du jeu vidéo est scrutée et analysée par une horde de fans absolument acquis à la cause de ce géant de l’industrie et de la pop culture japonaise.
Alors lorsque Miyamoto en personne, tout sourire, a révélé le tant attendu Musée Nintendo au monde entier dans une vidéo dédiée, autant vous dire que ça a fait parler, et pas qu’un peu...
Ouvert depuis le début du mois d’octobre 2024, le Musée a attiré les plus gros streamers et médias du monde entier, mais aussi une tonne d’amatrices et d’amateurs de jeux Nintendo, qui espéraient découvrir - enfin ! - les coulisses de fabrication de cet éditeur / constructeur bien connu pour son amour du secret.
Marc a donc pris un billet pour Kyoto pour une visite qu’il nous détaille avec moult précisions dans ce podcast #49. Et il a beaucoup de choses à dire… (et nous de questions à poser !).
Encore mille fois merci, à toutes et à tous, de nous écouter chaque mois plus nombreuses et nombreux, mais aussi de réagir avec passion à nos chroniques, que ce soit dans les commentaires de cette newsletter, par email ou sur les réseaux sociaux !
Dans cet épisode aussi, j’ai du me contraindre à ne lire qu’une infime partie des incroyables histoires partagées dans la newsletter dédiée au numéro #48 (celui fêtant les 30 ans de la PlayStation).
C’est un vrai plaisir de vous lire ! Et je suis certain que vous aurez beaucoup de choses à dire sur nos choix de nanars, mais aussi les vôtres.
Alors n’hésitez pas à les partager dans les commentaires ! 😉
On conclue avec la bande-annonce française du documentaire de Kaku Arakawa, qui a suivi pendant neuf années Hayao Miyazaki, alors qu’il travaillait sur son phénoménal dernier long métrage animé : Le Garçon et le Héron (君たちはどう生きるか, alias “Kimi-tachi wa dō ikiru ka” en japonais). Oui, on en parle aussi dans le podcast !
Et pour info, je viens de voir sur le compte Bluesky de Catsuka que le doc sera diffusé en France sur Netflix à partir du 6 décembre ! Une excellente nouvelle :)
Quelques infos sur le podcast Pixel Bento :
Retrouvez tous les épisodes en téléchargement mais aussi où les écouter sur le site officiel du podcast
Suivez-nous @PixelBentopod
Ecrivez-nous sur pixelbentopodcast@gmail.com
Toute l’équipe est sur Bluesky !
Marc : @shiftyweb.bsky.social
Nicolas : @nicochan.bsky.social
Axel : @axsp.bsky.social
et moi : @thierryfalcoz.fr
PS : Un grand merci à Marc et Nicolas pour avoir accepté de partager leurs photos personnelles ! La double page de publicité de Shaq Fu a été scannée par le (génial) site Abandonware Magazine, tandis que la capture d’écran de Wattam est tirée de son site officiel.
J'ai encore passé un excellent moment en votre compagnie, merci à vous 4 de nous fournir notre dose mensuelle. Le personnage dans le public de Konami's Ping Pong (le clone de Mario) est récurent dans les jeux de sports Konami de l'époque, il suffit de voir les athlètes de Track and Field ou Hypersport.
Merci pour cet excellent episode. Vos thématiques sont toujours aussi pertinentes et appellent à des tranches de souvenir.
La catégorie nanar n’est pas facile à présenter. J’ai tendance à essayer de les éviter depuis que je regarde de très près les sorties de jeux et leurs tests.
Je n’ai pas été épargné par les cadeaux de Noël partant d’une bonne intention (je te regarde Tintin au Tibet sur GameBoy). Depuis 1996, je suis donc très regardant sur les jeux.
Le jeu qui coche toutes les cases selon moi reste Resident Evil 5.
Un jeu d’action qui se prend très au sérieux alors que le scénario est risible, les situations improbables et les moments de tension deviennent de véritables scènes comiques.
Ce fut ma première expérience coop en ligne et elle reste encore aujourd'hui l’une de mes plus mémorables.
Nous avons énormément ris, pouffés, hallucinés face à ce jeu pourtant si bien fini. C’est ce qui en fait un nanar si particulier car il n’y a rien à lui reprocher sur le plan technique. Sur le plan ludique non plus car le gameplay reprend celui du 4 qui fonctionnait excellemment bien.
Non, ce qui en fait un nanar c’est la représentation de l'Afrique par des japonais. Débuter dans une ville pour passer ensuite par des tribus au milieu d’un marais puis un complexe militaro-industriel pour finir dans un volcan : le jeu ne recherche aucune cohérence.
Le grand final avec le rocher résume à lui seul tout ce que propose le jeu : un incroyable bordel. En cela RE5 ne correspond pas vraiment à votre notion de “ludofrage” car il reste très ludique.
Je te rejoins totalement Thierry sur Army of Two le 40e jour qui reste pour moi l’une des meilleures expériences coop sur consoles avec Resident Evil 5. Le jeu n’a pas toujours les moyens de ses ambitions et peine à se renouveler dans la durée mais j’ai trouvé qu’il était très efficace et pouvait se montrer intense/brutal dans son action. Il cherche à intensifier la violence des combats par son esthétique. Au fur et à mesure du jeu, la ville de Shanghaï devient plus sombre et sa destruction se fait plus importante.
Je change de sujet pour aborder un détail que j’aime beaucoup sur cette période de 2008-2009 où plusieurs jeux cherchaient à être cohérent dans leur level design et leur esthétique du début jusqu'à la fin. Une volonté de nous faire traverser des lieux différents mais sur une distance plus réduite qui nécessitait une cohérence.
Uncharted 1er du nom le faisait très bien en cherchant à marier cohérence esthétique et renouvellement de l'action qui se déroulait entièrement sur une île . Uncharted 2 (15 ans cette année) n'avait pas à respecter cette règle car l’on changeait plusieurs fois de pays.
Je pense à Army of Two 2, mais également à Battlefield Bad Company, Red Faction Guerrilla et surtout ce chef d’oeuvre qu’est Killzone 2.