C’est la 100ème semaine d’affilée que j’envoie cette newsletter !
Pour fêter ça, je (re)découvre avec vous The Legend of Zelda: Breath of the Wild sur Switch 2, sachant que ma toute première infolettre était dédiée à sa suite : Tears of the Kingdom !

Au moment où j’écris ces lignes, cela fait à peine 24h que j’ai la chance de pouvoir tester la Switch 2.
Oui, je fais partie des “heureux élus” qui ont gagner l’une des loteries permettant de précommander la nouvelle console Nintendo au Japon…
The Legend of Zelda est une franchise chère à mon coeur, et ce depuis sa découverte sur NES, en 1986 ou 1987, chez un ami qui habitait à côté de chez moi. Mais le vrai coup de foudre a été sa suite, A Link to the Past, sortie sur SNES en 91.
Avec lui, je suis devenu une espèce de paratonnerre pour la franchise !
Link’s Awakening sur Game Boy ; Ocarina of Time sur N64 ; Wind Waker sur GameCube… Je suis surpris de ne pas être aujourd’hui un petit tas de cendres éparpillé au vent !
Mais l’un des plus grands chocs provoqués par la franchise a indéniablement été Breath of the Wild. Jamais un jeu ne m’avait procuré une telle sensation de “partir à l’aventure” ; un tel désir d’explorer…
L’émerveillement sans cesse renouvelé procuré par la découverte de ce monde ouvert, habité, vivant… m’a hanté pendant longtemps. Et BOTW s’est hissé au panthéon de mes jeux favoris sans que jamais sa jauge d’endurance ne faillisse 😬
En fait BOTW et sa suite sont grandement responsables de l’existence du podcast Pixel Bento, et par extension de cette newsletter. Ils font en effet partie de ces titres qui procurent une expérience à ce point unique et personnel que l’on meurt d’envie de la partager.
Autant vous dire que sitôt la Switch 2 reçue, j’ai immédiatement acheté la mise à niveau du jeu ! Une bonne excuse pour le redécouvrir et l’apprécier dans de meilleures conditions.

Nintendo a bien compris que beaucoup de joueuses et de joueurs qui possédaient déjà le jeu sur Switch, allaient vouloir commencer une nouvelle partie.
Du coup, ils ont eu le bon goût d’ajouter un fichier de sauvegarde supplémentaire, afin de pouvoir relancer le jeu de zéro sans avoir à utiliser un nouveau profil ou effacer ses 50, 100, 200 ou 400 heures de jeu !
Cette nouvelle version permet également de jouer dans une meilleure résolution (4K et HDR si le jeu est connecté à une TV adaptée).
Bon, il s’agit d’une petite capture vidéo réalisée à l’aide de la fonctionnalité interne de la Switch 2, donc elle ne rend pas vraiment justice au jeu, mais ça vous donne tout de même une petite idée.
Alors visuellement, ne vous attendez pas non plus à des miracles, il ne s’agit pas d’un remake, mais du même jeu avec des graphismes plus fins. On bénéficie aussi de temps de chargement nettement plus courts (de 40-50% je dirais), même s’ils restent un poil long à l’échelle d’un Triple A PlayStation 5 par exemple. Mais franchement, ça va !
Avec l’ajout de nombreuses petites améliorations (via patch et DLC) après la sortie du jeu originel en 2017 - comme le “mode Empreinte” qui permet d’afficher le chemin parcouru par Link durant les 200 dernières heures de jeu, ou ces amulettes de téléportation que l’on peut placer où l’on veut sur la carte - Nintendo a bien compris l’importance de ces “touches de confort”.
Après avoir passé des dizaines, voire des centaines d’heures de jeu dans un tel monde ouvert, avoir accès à des outils visant à améliorer le confort de jeu est un vrai plaisir. Pour cette mise à niveau Switch 2, Nintendo a donc ajouté les Zelda Notes (pour BOTW et sa suite TOTK), soit une nouvelle option dans l’application mobile Nintendo Switch App.
Ces Zelda Notes permettent de stocker et de partager des objets (équipements et ingrédients) avec d’autres personnes ; de modifier ses captures d’écran dans un pseudo studio photo (sans intérêt franchement) ; d’écouter les souvenirs inédits (Voice Memories) d’une poignée de personnages, dont Zelda ; d’afficher de multiples statistiques, voire des aides à la navigation permettant de traquer les Korogus ! Une fonctionnalité qui se rapproche d’un Waze Zelda, qui ne manquera pas d’agacer celles et ceux qui ont passé DES HEURES à arpenter la carte pour dénicher les 900 petites créatures adorant jouer à cache-cache !

Mais finalement, tout ça - toutes les améliorations que je viens de lister - n’a aucune importance…
J’ai en effet gardé le meilleur pour la fin, et vous avez sans doute compris de quoi j’allais parler : le jeu tourne désormais en 60 images par seconde sur Switch 2, au lieu de 30 avec de grosses chutes de framerate dans certaines zones sur Switch.
Et ça, c’est ce qui fait TOUTE la différence et rend l’expérience de ce BOTW boosté aux carottes tempo absolument… délicieuse !



En fait cet article tout entier est une excuse pour monter sur mon vieux cheval et partir à l’assaut des moulins dont les ailes tournent en deçà des 60fps (frame per second ou images par seconde) ! :p
Jouer à un jeu tournant en 30 images par seconde revient à sacrifier une partie de son plaisir de jeu, mais aussi à amputer son potentiel immersif. Contrôler un personnage dans un jeu en 30fps, c’est diriger Son Goku avec sa tenue d’entraînement lestée… On a la lancinante sensation de se traîner, comme si une corde nous reliait encore au monde réel pour nous empêcher de prendre notre envol !
Je sais que tout le monde ne « sent » pas la différence entre un jeu tournant à 30fps et un autre à 60fps. Pourtant, passer de l’un à l’autre est assez parlant je trouve…
J’ai ainsi relancer Breath of the Wild sur Switch avant de tester sa version améliorée sur Switch 2, et là… le bonheur.
Oui, le bonheur, tout simplement. Link est plus réactif, la caméra plus fluide, on a la sensation de glisser dans le monde ouvert, comme un glorieux voilier sur une mer d’huile, au lieu de cahoter telle une vieille guimbarde. Les combats sont plus intenses, on se sent comme libéré, comme un animal sauvage s’échappant de sa cage à 30 barreaux. Et on peut courir dans la Forêt Korogu sans que l’animation chute drastiquement !

Alors bien sûr, je donne ici dans la dithyrambe et le lyrisme par jeu, mais je pense sincèrement que The Legend of Zelda: Breath of the Wild en 60fps transcende l’expérience du jeu. J’ai eu la même sensation que lorsque j’ai relancé God of War sur PS5, qui lui aussi était passé de 30fps sur PS4 au double sur la dernière console Sony.
J’ai toujours préféré la fluidité à la fidélité graphique. Ma PS5 est ainsi réglée de base en “mode performance” et non en “mode fidélité”, qui privilégie la qualité visuelle quitte à parfois bloquer le jeu en 30fps. La vitesse d’animation et la réactivité des contrôles sont uniques au jeu vidéo, ils sont au service de ce qui le rend unique : son interactivité. Cette version Switch 2 de BOTW possède donc avec ce passage en 60fps le seul ajout qui pouvait réellement l’améliorer ☺️
Je suis absolument ravi d’avoir pu partir dans cette diatribe pro-60ps pour la 100ème semaine consécutive de l’envoi de cette newsletter ! Merci de me suivre et de me lire !!

PS: Toutes les images et vidéos illustrant cet article ont été capturées par mes soins à l’aide d’une version commerciale de The Legend of Zelda: Breath of the Wild sur Switch 2 et de l’application mobile Zelda Notes.
C'est quand même un peu triste d'acheter une console à 500€ pour jouer à un portage day one.
Je n’ai pas du tout accroché à BOTW, j’ai du mal avec les jeux open world en général, j’aime les jeux narratifs et construits selon une ligne de conduite définie. Bref pour la Switch 2, c’est vraiment pas du tout ma priorité, la politique tarifaire est affligeante, je n’ai aucun compte payant que ce soit sur switch ou ps4-5. Le jeu vidéo glisse peu à peu d’un côté mercantile qui ne me va plus. Allez si vous me cherchez je retourne jouer à ma Famicom…